Hysteria ou les mémoires d'une culotte
Il faisait sombre en ce jour de septembre, Fellatia, répurgatrice aux services du temple de Sigmar peinait, au travers des chemins rocailleux du Pays des Trolls sur le dos de Romuald son fidèle destrier. Elle était connue pour sa ténacité et sa pugnacité presque aussi forte que sa dévotion envers le Dieu. Elle faisait route depuis plus d'une semaine à la recherche de sa cible, un dénommé Bob, visionnaire du Dieu Corbeau. Les frasques de ce dernier, dans les villages, avaient entrainé l'envoie d'un assassin : "On ne laisse pas impuni un type qui viole, qui saccage et qui tranche à tour de bras", se disait-elle, "Sigmar par ma main le punira!"
Elle remarqua la présence de nombreux moineaux morts - Bob était connu pour sa haine envers eux - elle était sur ses traces, enfin! C'est alors qu'elle vit une masse sombre, un homme de dos, musclé avec des mutations de Tzeentch sur le corps. En secret, elle avait un petit faible pour les gens de mauvaise vie et à la vue du maraudeur sa culotte se mit à frémir.
- Par ordre de Friedrich Albrecht, grand seigneur du Reikland, je t'ordonne de rendre les armes ou tu... mourras, cria-elle avec un brin d'hésitations.
Le maraudeur se retourna et rétorqua, avec nonchalance :
- Euh, t'es qui?
- Je suis Fellatia, répurgatrice de Sigmar, je suis à ta recherche et je vais tirer cette affaire au clair en te tranchant la tête!
- Mais c'est qui Claire? pourquoi il faut qu'on la tire?
C'est alors qu'elle dégaina Josepha, sa sainte rapière et Gauthier, son pistolet (qui lui servait aussi pendant les longues soirées d'hiver, seule dans son lit)...
"WAH UNE BASTON... je bande déjà", dit Bob, aussi surpris qu'Esdena découvrant la taille de son sexe.
Et là, sans même avoir eu le temps d'attaquer le vile guerrier : LA BAFFE!
C'était Riri L'Exquis, petit chamane gobelin, plus puant que la gueule d'un squig après un "All-you-can-eat-dwarf-flesh", qui lui avait asséné un coup de bâton sur le crâne. Il va de soit que le perfide petit tas de chaire vert l'avait prise par surprise (pas sur prise).
Elle se réveilla au milieu d'une forêt avec des douleurs dans tous les orifices. Son torse était marqué par des scarifications rituelles et on comprenait "Hysteria m'a tronchER". Elle se décida alors de repartir sur ses terres avec un désir de vengeance mais aussi une envie étrange de revoir celui qui l'avait souillée - pas le petit chafouin vert, trop amoureux d'une troll dévote au dieu Mork.
En tout cas, sa bouche se souviendra toujours de sa rencontre avec la guilde Hysteria... ET PAS QU'UN PEU![u]
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Sujet: Un jour type à Hysterialand 
Mar 16 Sep - 16:23
